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Cul et chemise.

14 mars 2013

It's a little bit funny, this feeling inside. I'm

It's a little bit funny, this feeling inside. I'm not one of those who can easily hide. I don't have much money, but boy if I did, I'd buy a big house where we both could live... So excuse me forgetting, but these things I do, you see I've forgotten if they're green or they're blue. Anyway the thing is, what I really mean, yours are the sweetest eyes I've ever seen. And you can tell everybody this is your song. It may be quite simple but now that it's done, I hope you don't mind, I hope you don't mind what I put down in words... How wonderful life is, now you're in the world. If I was a sculpture, but then again no, or a girl who makes potions in a travelling show, I know it's not much but it's the best I can do. the gift is my song and this one's for you... And you can tell everybody this is your song. It may be quite simple but now that it's done, I hope you don't mind, I hope you don't mind that I put down in words... How wonderful life is, now you're in the world.

Your song - Elton John.

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14 janvier 2013

photo couv

14 janvier 2013

LET THE SKY FALLWHEN IT CRUMBLESWE WILL STAND

 

LET THE SKY FALL
WHEN IT CRUMBLES
WE WILL STAND TALL
AND FACE IT ALL TOGETHER

 

1 octobre 2012

Près de nous - Un clocher - Sonnait !

Non, je ne suis pas triste.
Non, le final ne m'a pas fait fondre en larmes cette année.

Et pourtant, ça ne m'a pas empêché d'avoir des frissons incontrôlables pendant notre dernier Temps qui reste, tellement nous avions le coeur au coin des lèvres.
Ca ne m'a pas empêché d'avoir ce même genre de frissons, quand le public entier s'est levé alors que l'on entamait à peine notre dernière Lettre à France. Une fucking standing ovation.

Ca ne m'a pas empêché, une fois de retour chez moi, de trouver bizarre l'absence de mon chapeau de notre Rabbi Muffin, habituellement accroché dans ma chambre. Tout ça avec notre Elle me dit dans la tête.

Ca ne m'empêche pas de savoir que les prochains week-ends me paraitront interminablement longs, car dénués de tatanes, de putains, de costumes argentés.
Bien sûr que maintenant, je chercherai mon masque de Hollande et ma banane, et les rires qui vont avec. Il est tout aussi évident que je vouerai désormais un culte à Jean-Marie et ses présentations pour le moins rocambolesques (tiens, ça aurait pu être un mot à caser... Quoique trop simple).
Je ferai toute seule la choré de nos Petites Femmes de Pigalle dès que je l'entendrai. C'est très probable que je me gofiote toute seule, de temps à autre.
Bien sûr que je vous chercherai, s'il m'arrive de passer devant la petite salle de Saint-Fort, devant le collège à Angers, ou évidemment, devant le théâtre.


Bref, pour sûr, je n'oublierai certainement pas ces six mois intenses et intensifs, pleins de Poinçonneur des Lilas, de plateaux-repas, de t-shirts noirs à tour eiffel, de Technologic, de cortisone, de Monsieur "Mon théâtre", de doudous africaines aux seins qui pendent, du nombre incalculable de fessées et de chanus, de l'éducation sexuelle du Poulet, du pauvre livreur de Pizza Sprint,  des quais brinquebalants de la Seine, du Gendarme de St-Tropez qui vire de bord, de Vicks Vaporub, du Café de Flore, de Félicie en rut, du couple improbable Plombier/Bonne du Curé, des trois guides, des 413 jours, du clip d'On écrit sur les murs (euh, en fait nan), de France 3 en visite,  de Romance d'Albérica, d'oranginas pendant l'entracte, d'Auteuil Neuilly Passy, de robes french cancan qui volent, du bus/TGV, de débriefs dans la loge danseurs, de Paris, et compagnie.

 

Mais si je n'ai pas pleuré ce soir,
c'est peut-être parce que j'avais déjà atteint mon quota.

Quand tu nous as tous pris par les sentiments.

A peine avais-tu commencé ta chanson, Berny,
que je sentais les larmes couler.

Cette chanson restera la plus belle déclaration que tu aies faite
"aux seuls amants qui ne t'aient jamais quitté".
(Yvan tu sors).

 

Et si je n'ai pas pleuré ce soir, c'est aussi parce que j'ai la certitude de nos retrouvailles.
Bientôt.

 




Bien sûr que je vous aime,
la Mifalbérica.


 

 

Maintenant, je vous laisse le choix :

19 juillet 2012

"On avait parlé d'avenir une fois.On s'était pas

Jeux d'Enfants

"On avait parlé d'avenir une fois.
On s'était pas trop trompés d'ailleurs.
T'apprends à devenir un tyran et moi un flan.
"


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3 juin 2012

La déchirure. ( Amélie Poulain - Comptine d'un autre été )



En voyant ces cernes énormes, ces voix tremblantes et ces yeux embués, j'ai eu peur.

Le détraqueur qui est passé à cet instant nous a enlevé notre âme pendant une heure trente.
Des visages vides. Un silence flippant.


Pour la première fois depuis bientôt six ans,
j'ai perdu foi en nous.

Pendant ce long moment,
j'ai abandonné ce qui me tient le plus à coeur dans ce bas-monde.


J'ai lâché prise.

Le vide total. Le néant. L'échec assuré.
Les larmes.

Oubliées les chansons du Roi Soleil, les chansons du Fantôme, et les chansons de Stars-Mania.
Oubliés les souvenirs et les ambiances qui s'y attachaient.
Oubliés le nombre incroyable de personnes incroyables que j'ai rencontrées depuis tout ce temps.
Une seule chose m'apparaissait devant les yeux :
La date qui m'est aussi importante que celle de mon anniversaire.

Le dix-neuf octobre deux mille six.

Et puis j'ai réécouté Banlieue Nord.
Et j'ai frissonné, comme si j'y étais encore.
C'est à ce moment que j'ai réellement compris
que j'avais bien fait de suivre la décision collective de samedi matin.

Pourtant, Dieu sait que j'ai hésité.

Mais je sais maintenant qu'il est impossible de regretter.



18 mars 2012

Bénabar - Quatre murs et un toît

C'est maintenant, le moment où je grandis ?
Parce que j'ai pas envie, est-ce que même la vie me pousse au cul pour prendre mes responsabilités ? 
Est-ce qu'elle m'arrache mes souvenirs d'enfance pour me forcer à regarder devant ?
Est-ce qu'elle m'enlève mon chien, mon chat, la maison où j'ai grandi pour me faire comprendre que c'est un temps révolu ?

A l'instant où je devrais prendre à bras le corps une nouvelle vie, j'ai l'impression d'avoir encore plus besoin de tous mes repères d'enfant.
Il me faut mes parents, ma maison, mes soirs d'hiver au coin de la cheminée à griller du pain en robe de chambre, mes promenades dans la ferme avec le pachiderme qui me sert de poney, mes journées chaudes d'été à manger dehors sous l'ombre du noisetier, ou à m'allonger sur la vieille couverture jaune étalée sur la pelouse. J'ai besoin de ma cuisine dix fois trop petite pour trois, du piaf sur lequel il faut mettre un torchon quand on veut qu'il arrête de piailler, de la tapisserie hideuse du salon, et de l'abat-jour assorti, du vieil escalier en moquette délavée. Il me faut ces soirées où on emmerdait le chien dans la paille jusqu'à ce qu'il parte en trombe, complètement excité. Il me faut ces départs en vacances à 4h du matin, avec mon oreiller Simba dans la voiture.


Merde. Vous ne m'enlèverez pas mon enfance. 

29 janvier 2012

Kaolin - Partons vite

Ete

 

Août.
Chaleur sur l'autoroute.

 

 

 

Lunettes de soleil et sourire collé aux lèvres.
Compil de circonstance en boucle dans le lecteur.
Coffre plein à craquer de bouffe, de tentes en vrac
et de maillots de bain.

Et la guitare accrochée sur le toît. 

Ca dort, derrière. 

 

 

 

Je veux entendre, ton cœur qui bat,
tu sais, je crois qu’il chante pour moi

Mais en douceur, comme ça tout bas,
comme un sourd

Mon cœur lui s’emballe, il vole haut,
peut être un peu trop haut pour moi

Mais je m’en fous, je suis vivant
pour de bon. ♫

 

 

 

 

 

Regards par la vitre.
Elle est où la mer ?


 

6 décembre 2011

Je me suis revue passer le rideau de fond.
Passer entre les colonnes grecques pour arriver jusqu'à l'avant-scène.
Tourner la tête vers Francis pour partager mon désarroi.
Rire une dernière fois du bouton de Berny sur son bras droit.
Regarder Pierre-Arthur rejoindre sa planète 
et faire un dernier au revoir à ce témoin de l'histoire.
Me tourner vers le public debout,
et chanter de toutes mes forces. 
Chanter à m'en vider les poumons.


Descendre les marches.

Appeler Pluton, Saturne et Jupiter au secours.
Faire chier Francis une dernière fois.
Sentir mon tablier se barrer.
Entendre la dernière note. 
Vibrer.

 

 

 

Ca m'a bien remué les tripes d'entendre NOTRE final. 
D'entendre la chanson qui clôturait cette si belle aventure.
Au moment ou l'on était tous complètement décoiffés et démaquillés. 
A ce moment précis ou l'on était une troupe, une unité,
Avec plus d'étoiles dans les yeux qu'il n'y en a dans le ciel.


 

 

24 novembre 2011

Bénabar - Qu'est-ce que tu voulais que j'lui dise

C'est définitif, je vous hais.
A toujours nous faire croire que vous contrôlez tout,
à paraître invincible et sans peur.
 
A  trouver une solution à tous nos problèmes.
On finit par vraiment vous prendre pour des héros. 
Toujours les mots justes pour rassurer,
Toujours les bras ouverts pour consoler,
Un petit sourire plein de confiance,
Et on vous envie de voir la vie avec autant de légèreté.
Et on attend plus qu'une chose :  

Être grand. 

 

 

 

 

 

Et ce jour arrive.
Et rien ne change.

 Les soucis sont là, en pire.
Les emmerdes, les imprévus,
les responsabilités, et surtout,
l'ennui mortel.

Le tourbillon de la vie, quoi.
Un bordel monstre.


Mais ça, vous vous étiez bien gardés de nous le dire. 

 

 

 

 

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